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Hola a todos ! Comment va la Belgique? Tout le monde est bien rentré de vacances? Les petits ont rempli leurs cartables de nouveaux cahiers et de bics 4 couleurs? Les grands ont des projets plein la tête pour cette rentrée? 

 

Ici, Cosmose poursuit son chemin péruvien car cette année, nos vacances n'ont pas de fin, le rêve ;-)! Tiens, aujourd'hui ça fait 2 mois qu'on est partis... Déjà? Seulement?

Une semaine entre Pisaq, Ollantaytambo et Aguas Calientes, … et nous voilà revenus à Cusco pour quelques jours de pause avant de nous diriger vers la Bolivie. Nous profitons d'un petit studio tout en nous imprégnant du quotidien cusquenien. Une nouvelle super cosmose (oui cosmose est aussi un adjectif, synonyme de sensationnel, mais en mieux ;-) : des visiteurs vont peut-être nous rejoindre dans notre escale au Canada, la classe :-) !

 

En attendant la suite, retour sur quelques moments marquants de nos derniers jours.

 

Pour les amateurs d'images & pour la sauvegarde (merci Liliane ;-), les photos de Cusco sont ici !

1er septembre 2013 – Dans la vallée sacrée des enfants du soleil…

Ollatan non, Oyatam non, Omayam non, Ollalan non, mais c'est quoi ce nom??!
 
Après un typique trajet en colectivo au départ de Pisaq, nous voilà débarqués sur la Plaza de Armas d’Ollantaytambo  (essaie de le dire tout haut pour voir ;-) ce 25 août. Le seul village péruvien ayant gardé sa structure inca intacte. Sur sa plaza, on y trouve restaurants, boutiques, cyber cafés, chauffeurs de colectivo qui crient « Cusco, Cusco », et un tas de cars qui débarquent des gringos par dizaine. Mais, à peine quelques mètres plus loin, on s’enfonce dans le calme désert de ses ruelles rectilignes dessinées en damier, dont le bas des murs arbore toujours ses pierres incas parfaitement assemblées. On aperçoit encore quelques linteaux incas à la forme trapézoïdale caractéristique, et des rigoles d’évacuation d’eau d’époque (pour ln: des poques?). Et, sur ses hauteurs, les fameuses ruines incas dont la visite coupe le souffle dans tous les sens du terme.
Au-delà de ces jolies découvertes, un élément marque nos quelques jours dans ce petit village agréable : le froid ! Le soleil a décidé de déserter nos journées, ce qui ne nous accorde donc pas de répit. Les Péruviens sont vraiment trop forts, je crois qu’ils n’ont jamais froid (enfants du soleil ben oui !) ! Ils laissent toutes les portes ouvertes, ils n’isolent pas les pièces, ils ne chauffent pas… Alors nous, on fait les tapettes, on choisit les restos qui font des pizzas au feu,  qui ont des portes automatiques, on met 3 pulls, 2 écharpes… et on se demande comment ça va aller quand on sera à 4000 m ?

Les salines de Maras 

 

Un petit mot sur ce site incroyable… Débarqués d’un colectivo au milieu de nulle part, on marche 8 km dans des paysages grandioses et inspirants, avant de découvrir tout en bas, 4000 « bacs de sel » collés sur le flanc d’une montagne. Arrivés à hauteur des salines, on les traverse en équilibristes sur les rebords des bacs couverts de sel, en observant avec curiosité les rares familles qui les exploitent les pieds dans l’eau. Des tonnes de sel en cascade autour de nous, comme un paysage enneigé sauf que (ouf), ça ne glisse pas. Décor presque hypnotisant. Il parait que les plus vieilles datent d’avant les Incas… 

Le Cosmosien visite le Machu Picchu
 

Au risque de vous choquer, le Cosmosien hésite à aller voir le Machu Picchu (quoi, mais il est fou ???!). Le souci, c'est que pour y arriver dans des conditions raisonnables, on vous coince dans un schéma sans alternative qui coûte une petite fortune !

Comment ça marche? Pour aller au Machu Picchu, on peut prendre un train très cher de Cusco, ou comme le Cosmosien, se rendre progressivement en colectivo (pas cher du tout) jusqu’à Ollantaytambo où la route s’arrête face aux rails du train. Mais là, plus le choix, on prend le train très cher toujours, jusqu’à Aguas Calientes. Et d'Aguas Calientes, on prend un bus, toujours bien cher, pour grimper jusqu’au site et y payer une entrée très chère bien sûr. (Ou encore mieux, y arriver à pieds via un trek de 4 jours sur le chemin de l’Inca, au milieu d’un troupeau de marcheurs, réservé des mois à l’avance pour un prix exorbitant, enfin pour le budget du Cosmosien.)
Mais peut-on vraiment venir jusqu'au Pérou et ne pas voir le Machu Picchu ? Ben non.
 
Nous voilà donc arrivés sans conviction à Aguas Calientes. Un pueblo à part. Sans route et au terminal d’une voie ferrée, il trimballe un p’tit air de fin du monde. Sans parler de sa localisation étroitement encaissée entre des montagnes à l’allure dramatique. Quand la nuit approche, on jurerait que ces masses sombres et immenses aux sommets noyés dans la brume menacent de nous écraser...
 
Toujours est-il que, demain, on va au Machu Picchu ! Le Cosmosien, fort de son expérience de marche toute récente, décide de grimper les 500 m de dénivelé dans les prémices de la forêt amazonienne à pieds (64$ de bus économisés quand-même). Mais le Cosmosien qui n’est pas un touriste ni un planqué parqué en car, n’est pas non plus un baroudeur ! Le Cosmosien est un voyageur, il aime l’aventure mais n’éprouve aucun plaisir à se faire peur ni à se faire mal. Il ne partira donc pas à 4h du matin partageant les startings blocks avec une centaine d'acharnés, une lampe de poche de boite à chiques à la main, jouant à la roulette russe ses probabilités de trouver son chemin ou de dévaler la montagne en sens inverse (merci les bonnes idées du routard).
Le Cosmosien est donc parti sagement au lever du soleil, des histoires d’incas et de chercheurs plein la tête, impatient de découvrir, avec les autres 2498 touristes du jour, une merveille architecturale de 500 ans d'âge. Mais, 1800 marches irrégulières d’environ 50 cm de hauteur plus tard, le tout en altitude, le Cosmosien ne fait pas le malin. Il est crevé ! D’autant qu’il s’est levé à 5h, après avoir passé une nuit perturbée par la boite de nuit d’à côté. Le Cosmosien qui d’ordinaire n’aime déjà pas trop les touristes en masse, ni le fait que le site ne comporte aucune indication pour le pousser à payer les services d’un guide (encore payer ?!), voit ses intolérances exacerbées par la fatigue. Le Cosmosien n’aime pas trop qu’on le pousse pour faire une photo, ou qu’on fasse la file pour passer d’une pierre à l’autre, ou qu’on prenne la même photo à 2000, ou d’avoir 300 inconnus sur chacune de ses photos. Le Cosmosien n’aime pas non plus croire qu’il est au temple du soleil alors qu’il est dans le bain de la princesse. Le Cosmosien n’aime pas regarder une pierre sacrée avec recueillement, et puis se rendre compte que ceux qui ont un guide regardent la pierre d’à côté. Bref, le Cosmosien n’est pas dans son élément au Machu Picchu !
 
Une petite satyre bien sûr, parce que le Machu Picchu est en effet une merveille architecturale, un puit d’histoire et de culture, les paysages qui l’entourent sont d’une photogénie sans pareille. Mais sur le site inca de Pisaq, découvert pratiquement seul au monde, accroché contre la roche face aux paysages vertigineux, croyez-moi, c'est là que le Cosmosien était sous le charme…
 

30 septembre – La boucle est bouclée...

Deux mois, quelques milliers de km et une centaine d’heure de route plus tard, nous voici revenus dans la ville qui a vu nos premiers pas en Amérique du Sud. 15 étapes, 18 chambres, 15000m de dénivelé, 3000 photos. Et un brin de blues à l’idée de quitter ce continent, d’achever cette belle épopée ! Evidemment, on en repart plus riches qu’avant. Les yeux traversés de paysages inimaginables, la tête pleine de réflexions nouvelles, le cœur rempli de souvenirs précieux.

 

Voici quelques photos de Nazca (dernière étape péruvienne) où nous avons appris un peu plus sur les « lineas ». Formes et lignes dessinées dans le désert entre 400 av JC et 600 après, par la civilisation nazca. Maria Reiche, une allemande, a consacré sa vie à réhabiliter le site et à analyser ces lignes. Un grand mystère demeure autour de ces représentations, religieuses ? astronomiques ? agronomiques ?

Mais nous avons surtout profité d’un climat beau et chaud et de quelques nuits réparatrices !

Nous revoilà maintenant dans la garua de Lima. Un dernier au revoir à l’océan, un dernier tour dans un marché d’artisanat, un dernier ceviche, un dernier buenos dias, …

 

L’aventure continue ! Demain, Cosmose s’envole pour Vancouver, cette belle ville où nous allons célébrer de grandes retrouvailles ! Mes parents nous font le beau cadeau de traverser l’Atlantique pour passer quelques jours avec nous ! Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii

 

A bientôt les amis, portez-vous bien !

Du neuf sur Cosmose !

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