top of page

19 au 22 octobre - PINGYAO

Pour nos premiers pas en solo sur la planète Chine, nous débarquons à Pingyao, vieille ville de 50 000 habitants. « Une miraculée au charme fou » dit le Routard. Le voyage, bien que folklorique (qu’est ce qu’il dit ce panneau ? on est à quelle gare ? y a pas de numéro sur ce bus ? qu’est-ce qu’elle essaie de nous dire ?), se passe miraculeusement sans encombre ! A la recherche de notre hôtel, on découvre que les noms des rues sont à peu près tous semblables, que toutes les façades sont identiques et portent une inscription en sinogrammes sur fond rouge, qu’il n’y a aucun numéro, ni aucun nom en Piniyn. Impossible de déterminer si une façade cache un hôtel, un resto, une maison ?! Bon… Après avoir tourné en rond un bon moment, tant pis, on franchit un portail au hasard. Je tente une prononciation approximative du nom de l’hôtel réservé, la femme acquiesce l’air de dire « oui, oui c’est ici ! ». Hein ?! Un esprit chinois veillerait-il sur nous ? Lit Kang, déco à l’ancienne et même chauffage, pour un hôtel bon marché, on est agréablement surpris ! Dès qu’on sort par contre, on retrouve les odeurs, le trafic bousculant, le bruit et la saleté auxquels il nous faut désormais nous habituer !

A Pingyao, de nombreuses anciennes demeures ont été restaurées. En plus de profiter de l’ambiance des rues animées, nous visitons la première banque de la région, les anciens bâtiments du gouvernement, un musée des arts martiaux, un temple Confucius, les murailles, etc. L’occasion de souligner l’harmonie, la sérénité, l’élégance des arts architecturaux et décoratifs de la Chine ancienne. Petit à petit, nous apprenons à communiquer avec les gestes, les mimiques, et à mémoriser des sons qui nous sont profondément étrangers (tchrao-cheu ? rouo-tché-djan ? lu-gouan ?).

bottom of page